Les résultats du Market Monitor de BeCommerce montrent que le commerce électronique en Belgique est toujours sur une trajectoire ascendante. Les chiffres de 2022 dépassent même ceux de l’année 2020. En 2022, 34% d’achats en ligne supplémentaires ont été enregistrés par rapport à 2020.
Le taux de durabilité de notre secteur belge du commerce électronique est lui aussi prometteur. En 2021, les boutiques en ligne belges se sont donné une note moyenne de 6,5 sur 10, avec l’intention d’atteindre 7,9 sur 10 d’ici 2024.
Et elles sont en bonne voie. Notre commerce électronique belge est un secteur jeune qui commet des erreurs, certes, mais qui a aussi toutes les chances de se distinguer. Il a le potentiel pour devenir un secteur hautement durable. C’est d’ailleurs l’objectif de notre fédération : aider et assister les boutiques en ligne belges, des micro-entreprises aux grandes entreprises, dans leur processus de développement durable.
Cela signifie également qu’il faut corriger la perception générale et dissiper certains malentendus. Car le commerce électronique est loin d’être (encore) le ‘grand méchant’.
Ensemble vers un avenir durable
En tant que fédération du commerce électronique, la durabilité est l’une de nos priorités. Malgré le fait qu’un achat en ligne auprès d’un détaillant local émet en réalité moins de CO2 que l’achat physique du même produit dans le réseau de vente au détail. Pourquoi ? Le fournisseur de colis utilise un transport optimisé par rapport au transport individuel du consommateur. En outre, ce même fournisseur de colis travaille d’arrache-pied pour que le dernier kilomètre soit exempt d’émissions. La plupart des opérateurs postaux se sont fixé des objectifs clairs en ce qui concerne l’électrification de leur flotte. Chez bpost, les livraisons dans les villes seront totalement neutres en CO2 d’ici 2025. Et BD Logistics, PostNL, DHL, UPS et DPD, par exemple, s’efforcent également d’avoir une flotte, des bâtiments et des centres de distribution neutres pour le climat. De plus, ces opérateurs travaillent également sur des hubs urbains et des combinaisons avec des vélos-cargos.
Et c’est nécessaire. En effet, 70 % des commandes en ligne sont livrées à domicile. Si cela peut déjà se faire sans émission, le secteur fait un beau pas en avant sur le plan écologique. Et si le consommateur qui vient chercher son colis dans un point relais ou une consigne le fait également à pied ou à vélo (ou dans le cadre d’un autre trajet), nous sommes vraiment sur la bonne voie. Fini le sentiment de culpabilité lié aux achats en ligne et aux livraisons à domicile. Du moins si nous achetons localement et évitons un itinéraire individuel outre-mer.
Un autre aspect très visible du commerce électronique est l’emballage. En 2021, 86 % des boutiques en ligne belges ont déjà regroupé leurs envois en un seul colis, 66 % ont utilisé des emballages réutilisables/recyclables et 79 % ont eu recours à des matériaux de rembourrage durables ou ont tout simplement réduit leur utisilation.
Les fournisseurs de matériaux d’emballage prennent pour leur part des mesures concrètes en faveur d’alternatives durables. Il existe déjà une alternative recyclable pour chaque emballage. De plus, les boutiques en ligne réduisent l’air de leurs emballages, non seulement pour économiser des matériaux, mais aussi pour réduire l’espace nécessaire au transport. Et les différents acteurs du marché collaborent de plus en plus. Je pense aux enveloppes en papier réutilisables de RAJA qu’il suffit de renvoyer via les boîtes aux lettres rouges de bpost pour qu’elles soient réutilisées.
Enfin, le secteur accorde également beaucoup d’attention aux retours. Le taux de retour moyen global en Belgique est de 3,5 %. Tiens ? Les médias parlent généralement de pourcentages de 20 à 30 %, mais tous les secteurs ne sont pas aussi sensibles aux retours. Les groupes de produits les plus sensibles aux retours sont ceux où le produit doit être bien adapté, comme les vêtements, les chaussures ou les meubles. C’est pourquoi les taux de retour y sont également plus élevés.
Là aussi, nous voyons beaucoup d’initiatives. La fitting technology, les avis de consommateurs et les vidéos peuvent déjà entraîner une forte baisse du volume des retours. Il peut aussi être utile de faire payer les frais de retour par les ‘retourneurs en série’. Et à nouveau, nous observons des collaborations dans ce domaine. Par exemple, les opérateurs postaux reprennent simplement le colis lors de la livraison d’un autre colis, ce qui permet d’éviter un double transport.
Het potentieel tot verdere verduurzaming is dus duidelijk daar. Als federatie is het onze rol om alle spelers en consumenten op de markt te verbinden en te helpen elkaar te ondersteunen in het verduurzamen van hun werking en in het gidsen van de klant bij zijn online aankopen.
Vous êtes actif dans le domaine du commerce électronique ? Nous vous invitons à télécharger nos conseils en matière de développement durable.
Auteur: Greet Dekocker, Managing Director SafeShops.be/BeCommerce